A mon fils Johnny 

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,

Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.

J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.

Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,

Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,

Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,

Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,

Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,

Et, quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe

Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Demain, dès l’Aube, Victor Hugo, Les Contemplations, 1856

Tu étais si beau et si jeune 

je souffre 

Je n'y crois pas et je te revois dans mes bras et je sent ton odeur et ce sourire 48 h avant ton décès 

Je garde tout les bons souvenirs depuis ta naissance ,

Tes câlins ,tes mots adorables dans le creux de mon oreille en m'embrassant , je garde le souvenir d'un fils qui ne sait jamais disputé avec sa maman et toute sa famille , mais que l'on a séparé pendant 5 ans par jalousie .

Je t'ai revu juste pour te voir gravement malade et pour mourir et rebelote 2 jours avant l'enterrement elle nous referme la porte .

Dans le chagrin et jusqu'au bout je me suis conduite en  femme forte, comme tu me le disais dans mon oreille un soir de Noël (ne change jamais ma petite maman ,restes comme tu es ,je t'aime ).

On ne guéri pas du chagrin ,on n'accepte jamais la mort de son enfant. ,

Les personnes qui ont perdu un enfant comprendront ce que je ressent et de vivre tous les jours avec le chagrin.